Genappe. Ville d’ouverture … oecuménique.

By | 31 mars 2008

La Fête de Pâques s’éloigne, la vague de froid et les flocons de neige qui ont fait le bonheur des petits aussi.

Voici venir le printemps, renaissance immuable de mémoire d’Etre Humain.

Construire Genappe pour demain et après-demain. Toujours le même projet.

Un nouveau centre, avec une belle grande place piétonne.

Sur cette place, un Hôtel de Ville accessible à toutes et à tous. Dedans, des infrastructures: pour les citoyen(ne)s et leurs débats, pour les gestionnaires des décisions prises par les citoyen(ne)s – appelons-les la majorité – , pour l’administration et pour les opposants. Conférences, débats, échanges de savoir et de savoir-faire. Véritable lieu de faire savoir.

Des navettes en provenance des villages amènent jeunes, moins jeunes et vieux afin de faire leurs courses, d’aller à l’Hôtel de Ville ou de participer aux rencontres.

Des rencontres?

Oui, celles des cafés-restaurants accueillants sortis de terre comme champignon à l’aurore. Celles de l’école et de la maison de repos. Celles de la Maison des jeunes.

Celles du nouveau Centre Oecuménique, véritable lieu de rassemblement des croyants et non croyants, d’ici et d’ailleurs.

Un bâtiment moderne, plein sud, basse énergie, toiture et façade nord végétales. Tout comme l’Hôtel de Ville.

Un lieu pour les musulmans (chiites ou sunnites), les bouddhistes, les juifs, les chrétiens qu’ils soient protestants, anglicans, orthodoxes ou catholiques. Un lieu pour tous les autres croyant(e)s. Un lieu pour tous les non-croyant(e)s. Un lieu pour celles et ceux qui cherchent. Et l’accès aux infrastructures de récréation de l’école pour les petites et les petits.

Dans le bâtiment, des salles de célébration (culte et prière) religieuses et singulières, des salles communes de partage, de rencontre, de recueillement et de Fête.

Un Centre Oecuménique géré par des femmes et des hommes de bonne volonté. Une règle de gestion: la recherche du consensus. A défaut, la recherche du consensus sur les désaccords. Et à défaut d’avoir vaincu les désaccords, la compensation (provisoire) pour celles et ceux qui renoncent (provisoirement). Pas de chefferie, juste un(e) représentant(e) changé(e) alternativement une fois par an.

Un lieu de vie de l’esprit, de rencontre et de rassemblement. Un lieu pour briser les ghettos de l’âme.
Un lieu au delà de la tolérance. Un lieu de respect, de grands égards pour l’autre.

Ah, le doux rêveur!

Et le financement?

Souscription publique auprès des citoyen(ne)s, démembrement et cession de biens immeubles existants. Mais surtout, … l’optimisme de la volonté.

Et sur le panneau d’entrée, il est écrit en lettres vertes :

Genappe, l’oecuménique, Ville durable entre ruralité et modernité.

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