Affaire Distribleu – Colibleu (ARC) – Mise au point

By | 24 juin 2018

Des organes de presse français m’ont – à tort – cité dans le scandale français de l’ARC.

Cette affaire date d’il y a plus de 20 ans déjà.

Je vous en fais un bref résumé.

Avant le 1er juin 1995, la sa DISTRIBLEU de droit français chapeautait deux pôles d’activités économiques : un pôle « jouets » et un pôle « communication ».

Fin mai 1995, les deux pôles furent scindés par les actionnaires français; DISTRIBLEU sa conservait le pôle « jouets ».

Ce sont les dirigeants du pôle « communication » qui furent impliqués et condamnés dans le scandale de l’ARC.

En ce qui me concerne, j’ai été désigné PDG du pôle « jouets », le 1er juin 1995 dans le cadre d’une mission de gestion de crise (14 magasins, 400 collaborateurs en haute saison, 10 000 m2 d’entrepôt au sol (40 000 m2 en volume) et 1er acteur de la vente à distance (VPC) en France avec 3 % du marché).

J’ai donc pris fonction après la scission.

J’ai été (et suis) totalement étranger à ce scandale qui portait sur des faits survenus entre 1985 et 1994 révélés par un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS).

La presse écrite – sous la férule du magazine le Nouvel Observateur – a mené une charge totalement injustifiée à mon encontre et ce sans me contacter et sans me donner la parole à l’époque. Notamment, en omettant de signaler que le Groupe Distribleu avait été scindé.

Plusieurs organes ont relayé les informations du Nouvel Observateur.

Vous trouverez ci-joint un jugement rendu par le Tribunal de Grande instance de Paris le 5 mars 1997 (Jugement Nouvel Observateur 05/03/1997).

Ce jugement duquel le Nouvel Observateur ne fît pas appel, établit sans ambages :

  1. La diffamation à 4 reprises (pour des articles parus dans trois numéros),
  2. L’absence de vérité des faits,
  3. L’absence de bonne foi.

Je n’ai jamais été entendu par aucune autorité dans ce dossier … dès lors qu’il n’y avait aucune raison.

Je n’ai pas pu poursuivre tous les organes de presse tant pour des raisons de coûts des procédures (300 000 FF soit +/- 60 000 € pour celle à l’encontre du Nouvel Observateur) que parce que plusieurs organes de presse ont juste relayé les propos diffamatoires du magazine sous un angle plus ou moins léger.

En 2009, le Nouvel Observateur a republié sur son site les articles visés par le jugement du 5 mars 1997.

J’ai dû intervenir avec fermeté pour en obtenir le retrait.

Quelques articles subsistent, je ne peux passer mon énergie dans une lutte chronophage et ruineuse.

Je ne souhaite à personne de se trouver pris dans une tempête médiatique dont les conséquences perdurent longtemps.
Parmi elles, le détournement en rumeur par des esprits grincheux ou retors.