Genappe et les impôts (I).

By | 24 novembre 2008

 

Petit point fiscal sur notre chère commune.

Allo, allo bonnes gens:  les taxes sont inchangées à Genappe (Le Soir du 6 novembre 2008 page 6).

De quoi parle-t-on?

Le taux d’imposition sur les personnes physiques (IPP) reste à 7 % et à 1950 pour les décimes additionnels.

Pas mal non. 😉

Blague dans le coin, après après augmenté – dès le début de la législature – la plupart des taxes indirectes et après en avoir inventé de nouvelles sur de faux prétextes (exemples de taxes indirectes concernées: taxe sur les enseignes commerciales, les cimetières, …), après avoir “reçu” 2.800.000 € de la vente des parts Seditel, il aurait été inconcevable qu’en plus le Bourgmestre procède à une augmentation des impôts directs.

Je rappelle sa promesse non tenue de ne pas augmenter les impôts, promesse formulée pendant la campagne électorale de 2006.
Soit dit en passant, directs ou indirect les impôts, c’est toujours dans la poche des contribuables qu’ils sont prélévés.

Il est intéressant de noter qu’entre 2001 et 2007 les impôts sur les personnes physiques (IPP) sont passés de 6 à 7 % soit comme dit le Journal  Le Soir le 19 août 2008 une évolution/augmentation  de 1 %.

FAUX!

Le journaliste a du être distrait ce jour là car il s’agit en réalité d’une augmentation de 16,67 % sur la période concernée (soit 1% d’accroissement rapporté à 6 % de taux initial) et ce alors que l’inflation (indice santé) a – quant à elle – augmenté de 11,73 % sur la même période.

Par ailleurs, il paraît que le produit de la vente des parts Seditel constitue  “un apport financier inattendu” et sera utilement employé dans certains projets (Le Soir du 6 novembre 2008 page 6).

De quels projets s’agit-il?  Pourrions-nous en être informés? 

Tant que j’y suis à aborder la question des impôts et donc du budget communal:  nous citoyens aimerions connaître l’impact de la débacle DEXIA sur la commune. Si la commune possède des titres du Holding communal (lui-même actionnaire du groupe Dexia), combien en a-t-elle?

Quelle est la moins value donc la perte pour la commune?

En outre, Dexia étant la banque de la commune, quel va être le coût du renchérissement inéluctable des prestations de DEXIA?

Quelles sont les préférences de nos élus? Des réductions de charges dans le budget communal, la réduction des subventions cllientèlistes, de nouveaux impôts en perspective, de nouveaux apports inattendus (ex: la vente de parts Sedilec)? 

Pour terminer, quelles mesures structurelles vont être enfin prises afin de pallier la perte définitive du précompte immobilier versé auparavant par la sucrerie (+/- 500.000 € par année)?

Pour une fois et au vu de l’ampleur de la crise à venir, sera-t-on prévoyant?

Merci d’avance de rencontrer nos interrogations légitimes. 

PS: Je me demande si les élus vont informer leurs citoyens-électeurs dans les autres communes du Royaume de Belgique.

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