Entreprendre le développement durable
Les 8 dimensions
ou
l’invitation au talent
Je vous présente ci-après un extrait de l’introduction:
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Le développement durable est un enjeu du Bonheur Terrien (notion subjective s’il en est) et est indispensable pour que le plus grand nombre passe du survivre au vivre.
Le développement durable n’est ni un jeu ni un enjeu politique, c’est une nécessité. C’est aussi une opportunité si l’on adopte le bon regard.
L’action du développement durable s’inscrit dans une réalité complexe qui voit interagir 8 dimensions. C’est là que réside sa densité, la difficulté de l’appréhender et aussi l’invitation au talent.
Les postulats
La Terre est peuplée d’êtres humains, de groupes d’êtres humains, qui, ensemble, constituent l’espèce humaine.
Rappel d’une première évidence : l’être humain, humble mortel, fait partie de la nature. Il n’est ni à côté ni au-dessus ; il est dedans. La nature est construite sur au moins un invariant commun à la plupart des sciences : tout est fondé sur des rapports de force. En réponse à ces rapports de force se construisent des stratégies de défense individuelles ou collectives. Un invariant particulier concerne les espèces vivantes, dont l’être humain fait partie : elles sont programmées pour assurer la survie de leur espèce, après avoir assuré la survie de l’individu.
Permettre à l’ensemble des êtres humains de passer d’un état de survie à un état de vie (le plus permanent possible) constitue le premier défi du développement durable pour tous.
L’état de survie est un état dans lequel les besoins élémentaires ne sont pas satisfaits pour le plus grand nombre. La vie est menacée. La loi du plus fort prédomine.
L’état de vie est un état dans lequel les besoins élémentaires sont satisfaits pour le plus grand nombre et les besoins subjectifs des personnes peuvent se manifester. En état de vie, les êtres humains décident, ensemble, de brider la loi du plus fort pour construire des stratégies de défense, voire éviter la dictature.
L’état de nécessité est un état dans lequel un être humain ou un groupe d’êtres humains vivent un ou plusieurs manques. Cet état provient de ce qu’ils ne sont pas aptes à s’adapter à des situations endogènes ou exogènes. L’état de nécessité est absolu lorsqu’il touche à la survie et relatif dans les autres cas.
Les états de survie, de nécessité et de vie ne sont ni irréversibles ni permanents : les êtres humains ou groupes d’êtres humains peuvent passer d’un état à l’autre (progresser ou régresser) durant leur vie ou d’une génération à l’autre.
Appréhender le concept du développement durable nécessite, par ailleurs, de comprendre la notion de patrimoine.
Le patrimoine est la somme de quatre types de capitaux : naturels, humains, économiques et sociaux. Ces capitaux sont perçus au départ des cinq sens, ainsi que des valeurs individuelles et collectives. Ils servent, d’abord, à la survie de l’être humain et, ensuite, à celle de l’espèce.
A la notion de patrimoine commun, je préfère celles de patrimoine collectif et de patrimoine individuel. Pourquoi ? Le patrimoine commun se réfère à la notion de bien commun, mais quel est-il ce bien commun à l’espèce humaine ?
Le patrimoine collectif est constitué des capitaux qui ne sont pas la propriété d’un être humain : l’air, les espèces vivantes autres que les êtres humains, les autres êtres humains, la somme des acquis collectifs (le code de la route, la sécurité, la culture), etc.
Le patrimoine individuel est constitué des quatre capitaux, propriété d’un être humain ou d’une cellule élémentaire d’êtres humains (famille, tribu…).
Annexe :