Y-a-t-il (encore) des LIBERAUX (I)? Le sens des mots.

By | 25 septembre 2008

Je vous propose une réflexion sur le libéralisme. Elle sera publiée en 5 billlets : I. Le sens des mots II. L’entendement III. Le débat démocratique IV. Et l’économie dans tout cela ? V. En guise de conclusion.

 « L’intellectuel est un imbécile jusqu’à preuve du contraire. » et Monsieur Jean Gol d’ajouter : « En d’autres termes, il faut une solide dose de prétention et de vanité (au sens plein du terme) pour se dire un intellectuel ». Citation de J. GUITTON par Monsieur Jean GOL dans « l’optimisme de la volonté » p. 270 -Editions LEGRAIN, 1985 Prendre son destin en main et le pétrir.

 I. LE SENS DES MOTS

 Il est des mots qui, porteurs de sens, se suffisent à eux-mêmes tels que par exemple : la paix, la vie, la joie, l’enthousiasme ou la loyauté. Libéral « Qui donne facilement, largement » nous dit le Petit Robert (1). Synonyme : « généreux ». Libéralisme « Attitude de respect à l’égard de l’indépendance d’autrui, de tolérance envers ses opinions » (1). A ce propos, Monsieur Jean Gol écrivait en 1992 à la page 42 de « LIBREMENT » Editions. Didier Hatier : « …La tolérance est indissociable de la pensée libérale. Un parti libéral, aujourd’hui, ne peut qu’installer la tolérance en son sein. ». « Le libéralisme est une disposition d’esprit : plus qu’une doctrine relative à l’agencement institutionnel de la société politique ou de la société économique, …, il constitue une interprétation simultanée de « l’être humain » et de la société qui fait de la liberté le point d’aboutissement d’une création continue, et non une espèce d’état de nature qu’il conviendrait de préserver intact » (2). Libéralisme politique (2) 1. L’Etat n’a pas le droit de tout faire, et il ne doit jamais faire ce que d’autres que lui pourraient faire à sa place.

2. Le libéralisme se donne la diversité sociale sous tous ses aspects à la fois comme point de départ et comme point d’aboutissement.

3. Le libéralisme partage son affinité d’inspiration avec l’idéal démocratique. Le principal défi du libéralisme politique lancé antérieurement par le marxisme réside dans la distinction entre les libertés « formelles » et les libertés « réelles ».

Un autre enjeu permanent est aussi l’harmonie fondamentale à constamment renouveler entre l’intérêt particulier et l’intérêt général. L’intérêt général n’est pas systématiquement (voire peu souvent) l’intérêt négocié des groupes organisés qu’ils soient corporatistes ou communautaires ou encore l’intérêt du plus fort. La fracture dans la société, ce n’est pas seulement la croissance de la pauvreté, c’est aussi l’émergence et l’amplification de fossés entre citoyens intégrés ou non dans les groupes organisés.

Personnellement, j’ai toujours pensé qu’il n’y avait ni libéraux de gauche, ni libéraux de droite, ni même libéraux du centre. J’ai toujours pensé qu’il y avait des libéraux. J’ai toujours pensé qu’il n’y avait ni des ultra-libéraux, ni des capitalistes, ni des libéraux-sociaux. Juste des libéraux.

Et aujourd’hui ?

(1) Le Petit Robert, dictionnaire de la langue française. Edition 1976, page 988. (2) Encyclopaedia Universalis 1985. Corpus 10 , pages 1211 à 1215

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