La Région wallonne en questions (4) : quel voeu?

By | 30 octobre 2023

Je me suis interrogé :

In fine, tout repose sur la capacité des Wallonnes et des Wallons – chacun(e) dans un rôle qui lui convient – à générer de la valeur.

Ce qui se traduit et se décompose en (bonnes) idées, en porteurs/porteuses de projets, en actions utiles (communément appelées le travail) nécessitant des personnes investies et reconnues et en recettes supérieures aux charges.

Y-a-t-il trop peu d’emplois privés ? Y-a-t-il trop d’emplois publics ?

Ne sont-ce pas les faces de la même pièce?

Et, s’il n’y a pas assez de travail?

N’y-a-t-il pas assez de travail?

Selon une déclaration d’un membre éminent de l’institut Jules Destrée, il manque en Wallonie 100 000 emplois productifs et ce depuis au moins 1991.

Un vœu.

Que les composantes de la force publique arrêtent de laisser croire qu’elles peuvent créer du travail productif.

Que les composantes de la force publique se concentrent sur les dimensions de base qui lui incombent en commençant par la dimension sociale.

La dimension sociale réunit l’ensemble des questions et actions concernant l’amélioration de la vie et du travail des membres de la société. Elle vise le bien-être après que la richesse ait été créée.

Les principales sous-dimensions en sont :

  • le contrat social (lois, règlements…),
  • la sécurité extérieure, intérieure, juridique et sociale (dont la santé, l’organisation du travail, les pensions, le sport, le soutien aux personnes handicapées et les filets de sécurité),
  • l’instruction publique (dans les crèches et les écoles afin de permettre l’accès aux connaissances de base, à l’entendement et à l’empathie),
  • La formation et l’intégration professionnelle (dans les écoles professionnelles, celles en alternance, dans les hautes écoles et les universités).

Sans oublier, la dimension de la nature, la dimension participative, la dimension éthique et de bonne gouvernance, la dimension temporelle, la dimension locale, la dimension d’état d’esprit (voir « Entreprendre le développement durable. Les 8 dimensions ou l’invitation au talent ». Jacques Litwak, Editions La Kallah, 2006).

Que la dimension économique – encadrée par le contrat social – soit laissée aux mains des pêcheurs et des chasseurs. De celles et ceux qui font. Que les composantes de la force publique arrêtent de s’occuper de tout, arrêtent le clientélisme, arrêtent les dépenses de confort, reviennent à un système répressif et abandonnent en matière économique tout système préventif.

Que les composantes de la force publique libèrent la confiance et arrêtent les rétrécissements qui étouffent la société.

Que les ficelles de Lilliput soient rompues.
Puissent-elles exprimer – ces composantes de la force publique – une vision, définir des politiques générales compréhensibles, abolir les excès dans la pléthore de directives, lois, décrets, arrêtés et circulaires de tout ordre (et les charges administratives excessives qui en découlent), rédiger des règles appréhendables par le plus grand nombre et laisser aux seul(e)s juges le pouvoir de les interpréter.

Bien entendu tout ne dépend pas des seules autorités wallonnes.

A lire:

https://jacqueslitwak.lu/la-region-wallonne-en-questions-1-quel-constat/

https://jacqueslitwak.lu/la-region-wallonne-en-questions-2-quelles-pratiques/

https://jacqueslitwak.lu/la-region-wallonne-en-questions-3-quels-chiffres-apprehendables/