« Covid-19 » (5): Des questions ? Encore des questions !

By | 6 janvier 2022

Les gouvernant(e)s connaissent-ils/elles l’issue de la pandémie Covid-19 et des mutants présents et à venir ?

En clair, quand va-t-elle s’arrêter ?

Non, ils et elles ne savent pas.

Comment le pourraient-ils/elles d’ailleurs ?

Les scientifiques connaissent-ils/elles ce virus (et ses mutants) ?

Un peu plus qu’au début de la pandémie (il y a deux années déjà).

Les scientifiques sérieux(ses) expriment qu’ils/elles ne savent pas … encore et que le doute continu constitue l’essence même de la science.

Les chercheurs et chercheuses connaissent-ils/elles ce virus (et ses mutants) ?

Un peu plus qu’au début de la pandémie. Ils et elles exercent leurs métiers. Ils et elles cherchent.

Soyons-en certains, ils et elles trouveront.

Ils et elles trouveront le quoi et peut-être le pourquoi.

Le « quand (trouveront-ils/elles) » reste la grande question ?

La réponse est – en coeur – nous ne savons pas.

Ni les gouvernant(e)s, ni les scientifiques, ni les chercheurs et chercheuses et aucun quidam citoyen de nos sociétés.

Nous ne connaissons pas, nous ne savons pas !

Par contre, nous pouvons observer : le trop de suppositions, le trop d’esbroufe médiatique, le trop de jeux politiciens et surtout la loi des plus forts qui s’exerce selon l’invariant de la nature.

Que faire ?

Est-il interdit de réfléchir ?

A tout le moins, nous pouvons tenter d’observer.

L’immunité collective sera-t-elle atteinte un jour ?

Ce serait quand tout le monde sera « guéri » du virus Covid-19 et de tous ses mutants …

Ce serait quand tout le monde aura été vacciné contre la Covid-19 et de tous ses mutants à supposer que les vaccins disponibles puissent contrer les mutations ?

Donc – probablement et à moyen terme – jamais si nous tenons compte :

  • que les mutations peuvent être nombreuses avant de s’épuiser (si elles s’épuisent dans le temps d’une vie humaine) ,
  • que dans les pays « à revenu élevé », de 124 à 147 doses de vaccins en moyenne ont été injectées pour 100 personnes. Ailleurs, c’est … 4 à 7 doses de vaccins pour 100 personnes (source : la banque mondiale),
  • que le virus circule vite et mute en quelques mois, c-à-d rapidement ; singulièrement dans les zones où la vaccination est faible … soit là où vit près de la moitié des 7,753 milliards de personnes circulant sur notre planète en 2020 (source banque mondiale – nombre de personnes sur terre),
  • que d’autres virus sont possibles sinon probables … et ce en sus de tout ce qui existe déjà comme agresseurs de l’espèce humaine,
  • que la nécessité de soins proches du patient (c-à-d via d’abord le médecin traitant) semble échapper aux édiles,
  • que l’adhésion des populations doit être acquise soit par l’entendement soit par la nécessité.

Le virus tue-t-il directement vraiment beaucoup de personnes ?

Ce virus tue peu.

0,066 % de la population mondiale soit 5,1 millions de personnes contre 200 millions pour la peste noire au 14 ème siècle soit 51 % de la population de l’époque.

Pas loin de 1000 fois moins de morts (sources : Statista, Our World In Data).

Le virus tue-t-il indirectement beaucoup de personnes ?

Le virus non. Les politiques de lutte contre la pandémie Covid-19 oui.

Combien de personnes ?

Nous ne le savons pas encore.

Reste à tenter de philosopher.

La crise est-elle gérée de manière démocratique (dans les pays se réclamant de ce type de politique) ?

Au sens large, les citoyen(ne)s ont-ils été associé(e)s d’une manière ou d’une autre aux décisions prises par les gouvernants ?

La réponse est non.

Tout au plus des groupes intermédiaires (soit des groupes de pression) ont été consultés de manière totalement obscure.

Une exception notable et renouvelée. Selon un usage démocratique profond (et quasiment absent du continent européen), les citoyens suisses ont été consultés le we des 27 et 28 novembre dernier concernant l’usage du pass sanitaire et ce sur demande d’opposants (qui ont perdu au résultat de la votation).

Au sens restreint, la démocratie représentative … des partis politiques se renforce au travers de gouvernant(e)s qui consultent – si peu d’ailleurs – les élus qui ne l’ont pas été (élus) pour déléguer la prise de mesures face à une pandémie de telle ampleur.

En Belgique, de surcroît, un organe – non constitutionnel (c-à-d non légal et dont la composition et les invités sont quasiment secrets) – se réunit et prend des décisions. Le Codeco.

Les plus puissants des groupes sociaux structurés peuvent faire entendre leurs voix et obtiennent des avantages pour leurs membres. Pour les autres, tant pis.

La voix des parlementaires reste assourdissante de silence.

Ni démocratie directe, ni démocratie représentative, ni même démocratie réellement participative.

Pauvres gueux, faites ce que l’on a décidé pour vous !

Les dirigeants – parfois élus mais illégitimes face aux désastres présents et à venir, désastres nés de leurs décisions – pourraient-ils :

  • décider d’investir enfin dans les soins de santé,
  • arrêter de dépenser une grande part des budgets publics accompagnés de l’obération du patrimoine et du travail des générations à venir et ce pour des politiques dont les résultats sont morts nés (petit exemple: 4 casse- vitesse sur une route de 600 m),
  • arrêter de prendre des mesures liberticides accompagnées du renforcement d’un climat social poussant à la délation ?

Jacques, pauvre gueux, tais-toi !

Quelles questions devraient être intégrées dans un débat loyal et démocratique ?

Sur quelle base devraient être construites les politiques de lutte contre la pandémie ?

Le principe de précaution ?

Ce pseudo principe n’est ni constitutionnalisé ni n’a même jamais été débattu loyalement dans nos sociétés dites modernes. C’est juste une posture politicienne. A titre d’exemple, ce principe pousse au « non nucléaire » pour le remplacer par du gaz (énergie fossile s’il en est) ou des batteries électriques qui « polluent » tant à l’extraction des terres rares et que« pollueront » en plus au moment du « recyclage » à venir et non connu des centaines de millions de piles de voitures électriques et autres panneaux photovoltaïques.

Ne vaut-il pas mieux s’appuyer sur un principe de préservation ?

Oui, mais la préservation de quoi ? Préserver quoi ?

In fine, c’est une question majeure, une question éthique et donc intrinsèquement philosophique.

Préserver l’individu, chaque individu ou l’espèce humaine ?

Partons du postulat qu’il y a trop d’individus sur la planète terre et, partant de là, lesquels préserver ?

Les jeunes ?
Les femmes ?
Les forces vives ?
D’autres groupes du monde vivant ?

Je crains qu’il n’y ait à nouveau pas de débat.

Quel lien entre les questions climatique et pandémique ?

Deux liens sautent aux yeux observants.

L’autarcique manière de gérer des gouvernant(e)s.

L’infinie arrogance de l’espèce humaine qui continue à penser pouvoir tout contrôler et les « sachant » – qui ne sachant pas – mentent effrontément aux leurs et autres êtres humains.

Des exemples décoiffant : « la fermeture des frontières face à un virus … » versus « moins de pollution en Occident mais une pollution de facto transférée en Chine et ailleurs » .

La nature n’envoie-t-elle pas à l’espèce humaine des messages à répétition ?

Je le pense.

En toile de fond, reste la question de la mort. question à la fois personnelle et sociétale.

Un résumé des questions ?

Des gouvernant(e)s qui ne savent pas ont recueilli des avis de scientifiques qui ne savent pas … encore et de chercheurs qui cherchent afin de prendre des décisions à imposer aux populations sous leur coupe territoriale en écoutant les groupes de pression qui les arrangent. Ces gouvernant(e)s éclairé(e)s à la lampe de mineur (c-à-d dans un tunnel) prétendent invariablement nous conduire en ruinant tant d’efforts de développement de l’entendement de chacun(e).

Les seules réponses qui continuent à être imposées sont celles des interdits de plus en plus incompréhensibles et donc inacceptables.

Un premier résumé des conséquences des gestions de la crise pandémique ?

  • une adhésion artificielle des populations : un grand nombre de vaccinés ne le sont que par confort (aller au restaurant),
  • une adhésion qui s’effiloche à l’idée des rappels de vaccins à venir,
  • beaucoup de morts (cachés sous les statistiques non encore disponibles) par l’absence de soins concernant tant d’autres pathologies,
  • des personnes en perte de repères face à une situation qui sera tout sauf temporaire,
  • des entrepreneurs publics ou privés en grande souffrance et donc leur entreprise aussi,
  • le retour de l’inflation totalement prévisible après les gabegies d’argent public dans la foulée des crises de 2008, des déficits publics et de l’argent versé par hélicoptère depuis 2 années. L’inflation tant redoutée dans la difficulté connue de pouvoir la maîtriser. Les premières conséquences tangibles en sont déjà les pertes de pouvoir d’achat et la dépréciation de l’épargne des classes moyennes,
  • le tout conduisant à une société en rétrécissement, tout d’abord par l’absence de vision et de projets fédérateurs.

Douce année 2022 en ces temps troublés et en ce monde de brutes 😉.

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