Genappe et les impôts (II).

By | 3 février 2009

 

 
Deuxième point fiscal sur notre chère commune.

Le 24 novembre dernier, je faisais un petit point fiscal sur notre chère commune.

Chère ou chère?

Eh bien les deux, n’est-ce pas.

Genappe, c’est une commune à laquelle je tiens non seulement parce que j’y vis depuis près de 20 ans mais également parce qu’elle regorge d’un potentiel de bien être et de modernité qui ne demande qu’à être exploité particulièrement depuis près de 20 ans justement.

Le hic, car il y a toujours un hic, c’est que la municipalité ne fait rien d’autre que de surfer sur la vague du développement bruxellois et voisin; elle se noie également dans des luttes intestines aussi inutiles que médiocres. En clair, écarter toutes celles et ceux qui ont des opinions différentes ou qui risqueraient de faire de l’ombre …

Genappe, c’est également une commune chère au regard des services rendus aux générations futures. C’est-à-dire à peu près rien depuis vingt années si ce n’est asseoir le pouvoir local. Pas (plus) d’entreprise(s) locomotive(s), pas d’entreprise(s) culturelle(s), pas d’entreprise(s) sportive(s), pas de maison des jeunes, pas d’identité en construction, ….

Eh bien, il est pas content le LITWAK.  Il faudrait – à nouveau essayer de – le calmer!

Le fait du jour.

Comme développé le 24 novembre, après avoir fait campagne en 2006 pour des “impôts et taxes” inchangés, la première action de l’équipe en place fût d’augmenter la plupart des taxes indirectes et d’en créer de nouvelles.

J’avais voté pour une Dame de mon village sur la base notamment de ce point du programme. J’aurais bien fait de m’abstenir car il y a eu dol.

Que nous apprend le journal Le Soir du 5 janvier dernier?
Eh bien  je cite “que le rendement fiscal sera meilleur en 2009”. Un boni de 2,966 millions d’euros à l’exercice ordinaire. Et cela est présenté comme une performance.
Soit l’information est correcte et cela pose question, soit elle ne l’est pas et j’ai attendu vainement depuis un mois un avis rectificatif.

La question.

Pourquoi a-t-on augmenté les taxes?

Petit cours de gestion des veaux (que nous sommes).


Il (le candidat) fait une promesse électorale qui – c’est bien connu – n’engage que celles et ceux qui la reçoivent.

PAS D’AUGMENTATION D’IMPOTS SOUS LA PROCHAINE LEGISLATURE.

Dès qu’il est élu, en début de législature (car les veaux ont la mémoire courte), il vient dans nos poches en se justifiant du coût-vérité du traitement des déchets ou autres problèmes parfois réels.
Mais il n’avait absolument pas parlé dans la campagne électorale de cela alors que pour ce brillant élu – parfois également secrétaire communal dans une autre commune – aucun mystère dans les chiffres ne lui résiste..

Les recettes à l’IPP augmentent grâce à l’attraction économique notamment de Bruxelles mais également des villes proches (Nivelles, Louvain-la-Neuve, Waterloo, …). Il en est de même pour le précompte immobilier. Tout cela “simulable” et prévisible.

A Genappe, des prévisions? Peut-être mais en tout cas pas à communiquer aux veaux.

Une déclaration à la presse, sur un boni, pose l’élu en remarquable gestionnaire.
"

Alors, je me pose à nouveau des questions?

La principale: 

Va-t-on nous rembourser le boni à nous les veaux?

Que fait-on avec le produit de la vente des parts Seditel ? Des projets existent. Lesquels?

Je rappelle les questions du 24 novembre toujours sans réponse:

  • Quel est l’impact de la débacle DEXIA sur la commune?
  • Si la commune possède des titres du Holding communal (lui-même actionnaire du groupe Dexia), combien en a-t-elle ?
  • Quelle est la moins value donc la perte pour la commune ?
  • Dexia étant la banque de la commune, quel va être le coût du renchérissement inéluctable des prestations de DEXIA ?
  • Quels sont les réductions de charges et les nouveaux investissements  prévus dans le budget communal afin de faire face à la récession?

Pour Genappe, ville durable entre ruralité et modernité.

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