Genappe, villages d’irréductibles Gaulois?

By | 13 septembre 2010

 

  Bonjour à toutes et à tous,

Bonjour en particulier à celles et ceux qui habitent Genappe, ma commune aux sept villages (BAISY-THY, BOUSVAL, GLABAIS, HOUTAIN-LE-VAL, LOUPOIGNE, VIEUX-GENAPPE et WAYS).

Ma Commune?

Bien que Genappe ait un statut administratif de Ville, je la préfère Commune rurale et conviviale: un lieu commun.

Je fais partie de ces personnes que l’on appelle les néo-ruraux car elles sont venues d’ailleurs s’établir au centre de Genappe ou dans un des villages.

Souvent en provenance de la ville, de Bruxelles.

En ce qui me concerne, cela fait déjà plus de 20 années.

Genappe, ma Commune est confrontée à la pression immobilière qui saisit (et parfois submerge) la périphérie bruxelloise et singulièrement le Brabant Wallon.

Je voudrais souligner aujourd’hui la qualité de la gestion urbanistique de ma Commune.

Point de building aux trop nombreux étages, point de centres commerciaux bruyants, point d’encombrement des voiries, point trop de laideurs.

Bien sûr, l’espace du centre ville est celui de la Genappe d’antan, chef lieu judiciaire autrefois.

Bien sûr, les espaces de commerce doivent trouver à s’adapter à la modernité.

Bien sûr, il y a tant à faire.

Je voudrais souligner que ce cadre de vie n’est point affaire de hasard et remercier les autorités communales et administratives de cette attention à maintenir notre ruralité.
En particulier, sous la conduite de Monsieur le Bourgmestre, les échevin(e)s qui se sont succédés depuis plus de 20 années assisté(e)s par le service de l’urbanisme.

Bien sûr, l’administration est parfois trop pesante, pas assez disponible.

Je voudrais souligner que les règles régionales représentent la plus grande partie des contraintes imposées aux habitants et seulement relayées au niveau local par l’administration.

Et pour demain?

J’aspire à un urbanisme “d’aide à la personne” et pas un urbanisme “d’aide aux bâtiments”.  Que ce soit en termes de politiques, de règles et de subsides.

Un urbanisme qui cherche à faire vivre ensemble dans un même lieu des personnes d’horizons et de classes différentes.

Un urbanisme qui évacue l’obsession rurale de la provenance des personnes.

Un urbanisme qui intègre que ce qui compte ce n’est pas d’où elles (les personnes) viennent mais bien où elles vont.

Dans l’Opus “La fierté d’être Wallon” édité il y a quelques mois, j’évoque une identité wallonne, une terre où il fait bon vivre.

Cette terre existe. C’est ici à Genappe.

Beaucoup de travail nous attend pour concilier ruralité et modernité.

Un peu comme les irréductibles Gaulois …

Genappe, ville durable entre ruralité et modernité

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