La fierté d’être Wallon (3) : II. Le futur à nos portes ou le Réveil de la Wallonie

By | 1 avril 2022

Ci-après un extrait de l’essai publié en 2009 « La fierté d’être Wallon » (éditions La Kallah), au moment du lancement du Plan Marshall après le flop de 2 contrats d’avenir.

«

Qui a mis la Wallonie dans cet état ? Un peu tout le monde ?

Qui profite du système ? Un peu tout le monde ?

Les Wallons se sont-ils endormis ? Ont-ils manqué de courage ? Là n’est finalement pas l’essentiel à partir du moment où l’on (re)prend les choses en mains et si chacun adhère au projet de reconquête. Les circonstances de crise s’y prêtent. Les velléités flamandes d’autonomie constituent une opportunité extraordinaire. Elles sont un bâton. Mais où est la carotte ? Que faut-il faire pour que les investissements reprennent en terre wallonne ? Voici quelques pistes…

L’esprit

Un travail sur l’état d’esprit de chaque Wallon s’impose. Il s’agit de faire sortir les Wallons, et donc la Région, de leur coquille afin qu’ils prennent leur destin en mains, partent à la conquête de leur avenir et deviennent de véritables co-contractants aux contrats engageant leur avenir conclus par leurs représentants. Et pas après les élections…

– Est-il vraiment honteux de gagner de l’argent et de créer de la richesse ? Pourquoi ceux qui créent de la richesse ne sont-ils pas respectés en Wallonie, au même titre que les autres ? « Au nom de l’équité, la société a besoin que ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas devenir entrepreneurs laissent les autres l’être. »(1)

Il faut remplacer la culture de l’envie par celle de l’enthousiasme.

Oser. J’ai lu un jour cette historiette. Imaginez deux lieux, Central Park à New York et le parc de La Boverie à Liège, et une situation identique. Dans le parc new-yorkais, le petit John joue avec des copains. Marilyn, sa maman, le surveille. Le gamin tombe, pleure et se réfugie chez sa mère. Celle-ci le réconforte et le renvoie vers ses camarades. Dans le parc liégeois, Josette dit à son enfant de rester près d’elle et de faire attention car il serait dangereux de s’écarter. Pierre rejoint toutefois d’autres enfants. Il tombe, pleure et se réfugie chez sa mère. Sa maman le réconforte et lui dit « Tu vois, je te l’avais bien dit ! Reste ici avec ta maman. »

Il ne faut pas confondre l’immédiat et l’essentiel. Ce qui m’interpelle le plus dans le jeu politico-médiatique, c’est malheureusement la confusion entre l’immédiat et l’essentiel. Je ne nie pas l’existence de problèmes réclamant des solutions immédiates. Toutefois, je réfute des décisions intempestives prises dans la foulée d’un événement, sans que ces décisions ne s’inscrivent dans une vision de ce qui est essentiel.

La fierté et la dignité trouvent leur source dans la possibilité de se subvenir à soi-même.

D’un point de vue collectif, cela signifie être en mesure de payer l’instruction publique, les soins de santé, les allocations de chômage et les pensions.

D’un point de vue personnel, cela signifie être en mesure de subvenir aux besoins de la famille (logement), du corps (santé, alimentation), de l’esprit (éducation et formation).

Il faut aussi développer l’esprit d’équipe des dirigeants politiques et des gouvernements. Je propose donc que l’Elysette abrite tous les ministres régionaux et leurs secrétaires. C’est le seul moyen pour que tout le monde se parle au quotidien.

Celui qui n’avance pas recule. Ce n’est pas le temps qui passe, mais l’être humain. Le temps n’est pas passé, c’est la Wallonie qui s’est arrêtée.

II.1. Trois valeurs

 Je pense que le réveil wallon doit s’appuyer, en priorité, sur trois valeurs.

L’identité

La conquête est une question d’identité. On ne peut être fier qu’à travers une identité.

Quelle identité ?

Lorsque j’évoque l’identité, je ne me réfère pas à des notions de nation ou de territoire, mais à des valeurs : la démocratie, la paix, le développement durable, en fait une terre où il fait bon vivre.

–  Pour l’être humain, l’identité passe par l’épanouissement et l’émancipation là où il fait bon vivre

–  Pour la collectivité, l’identité à conquérir est celle d’une terre où il fait bon vivre et où existe une harmonie entre les quatre types de capitaux : naturels, économiques, humains et sociaux (2).

Telle est l’identité à conquérir. S’il faut moins de moyens pour cela, ce n’est pas grave. S’il faut que les enfants n’aient pas une télé dans leur chambre, ce n’est pas un problème.

La loyauté

 La politisation. Je l’ai écrit(3) et je le répète : « La société est politisée et doit l’être, dans le sens où chaque personne a des opinions (y compris celle de ne pas en avoir). La politique est donc « l’affaire de tous ». Elle n’est pas un métier ; seule la gestion de la chose publique l’est. » Il existe un parallélisme entre la politisation et l’Etat, entre la politisation et la participation à la créativité et la qualité de ce qui est produits par les entreprises. Au sein de l’entreprise, la politique est aussi présente dans le sens où il y a participation à la vie collective, avec les points forts et les points faibles de chacun(e).

La véritable question n’est pas celle de la politisation, y compris celle des nominations politiques : en effet, à compétences égales, chaque être humain manifeste une tendance naturelle à recruter quelqu’un qu’il connaît ou qui est connu de son groupe social.

La véritable question est celle de la loyauté.

Le recrutement des compétences adéquates et au-delà :

Un fonctionnaire sera-t-il loyal à l’égard de son ministre ?

Le ministre sera-t-il loyal à l’égard de ses électeurs ou de son parti ?

Le citoyen sera-t-il loyal à l’égard de son voisin ?

Chacun doit, par ailleurs être loyal vis-à-vis de la loi.

Concrètement, cela signifie que des conflits de loyauté peuvent surgir. Il faut inventer une capacité de gérer ces conflits de loyauté.

 Il n’y a pas de réponse structurelle aux questions liées à la loyauté. Il n’y a que des réponses culturelles. Il faut donc ouvrir la voie à une école de la démocratie où l’Etat, l’administration et les citoyens-administrés se retrouveraient au même niveau. Je ne rêve pas d’une agora de dix millions de personnes, mais d’agoras dans chaque quartier et d’agoras transversales dédicacées aux questions de société et aux propositions de réponses(4).

Les piliers militaires, religieux et autres maisons du peuple ont disparu. En l’absence de ces lieux de socialisation, la loyauté ne pourra s’apprendre qu’à travers le dialogue et le débat dans un nouveau lieu de socialisation.

Il ne peut y avoir d’idées reçues à propos d’une école de la démocratie puisqu’il s’agit d’une idée nouvelle. Il ne peut y avoir qu’un refus, intéressé ou non, d’aborder la question de la mise en œuvre. La plupart des écoles sont disponibles en soirée et, très souvent, le week-end. L’infrastructure existe. Je ne doute pas que des citoyens, politisés ou non, soient prêts à animer cette école de la démocratie.

Dès lors que la loyauté peut être restaurée ou instaurée, la confiance qui n’existe plus entre les citoyens, le politique et les administrations peut se construire ou revenir.

Le leadership

 « Je ne crois pas aux hommes géniaux. Je crois aux rassembleurs. » Daniel Cardon de Lichtbuer, ex-patron de la BBL.

Il faut sortir de la culture des idoles. La Wallonie a véritablement besoin de rassembleurs. Un rassembleur ne peut pas monter sur le terrain. Il fournit des lignes directrices, il place des garde-fous, il coache. La Wallonie a aussi besoin d’équipes intergénérationnelles, pluridisciplinaires et mixtes, que ce soit en termes de sexe, social, linguistique…

II.2. Créer de la richesse

Dans les faits, la question qui se pose est « Comment sortir de l’appauvrissement qui a démarré lors de la crise pétrolière de 1973 ?» ou, plus simplement, « Comment (re)devenir riche ? » alors que l’on n’aime pas l’argent ou plutôt que l’esprit et l’hypocrisie ambiants qualifient de « mauvaise » la volonté d’enrichissement.

Nous vivons dans une économie de marché d’offre et de demande. Entre ces deux pôles, des intermédiaires (Etat, parapublic, privé) sont sensés fluidifier le marché, à l’instar des banques, ou le réguler. A long terme, les marchés tendent à être parfaits : l’offre égale la demande.

Un nouveau quartier se crée ne disposant pas de plombier. Un homme de métier venant de l’extérieur peut demander un prix excessif pour ses services. Arrive alors un deuxième plombier qui, pour emporter le marché, offrira le même service à un tarif inférieur ou offrira un service de meilleure qualité.

Pour devenir « riche » soit pour réaliser de nouveaux bénéfices destinés à couvrir ses dépenses, il faut faire autrement que les autres : arriver sur le marché avant les autres ou apporter quelque chose de nouveau (innover).

L’innovation et être le premier sur le marché nécessitent des conquérants(5). Dans notre monde, l’innovation est là : il y en a tant qu’on en veut. Les nouveaux marchés, en revanche, imposent de se tourner vers l’extérieur, de provoquer des échanges et donc de commercer.

Je rappelle aussi qu’une entreprise est une somme de contrats. La notion de « guerre économique » n’a pas beaucoup de sens. Il n’y a que des échanges. S’il n’a pas d’intérêt, il n’y a pas d’échanges.

Les deux mesures essentielles à prendre pour mettre en place un environnement favorable à la création de richesses sont de donner aux entreprises, d’une part, la possibilité d’atteindre la taille critique par elles-mêmes, d’autre part, la capacité de conquérir des marchés importants notamment en collaboration avec d’autres.

Préalable, la confiance

La confiance doit être établie en particulier pour les entrepreneurs (6).
Cette confiance doit être basée sur les pivots suivants :

  • La stabilité législative (au minimum 10 ans)
  • Une simplification administrative structurelle (7)
  • Un changement de regard et d’attitude de l’administration en particulier fiscale.
  • La création d’un statut fiscal pour les entrepreneurs comprenant 2 volets :

– Un taux de prélèvement social et fiscal plafonné
– Une limitation maximal du nombre de contrôles de tous ordres

Pourquoi atteindre la taille critique ?

Je souhaite faire la distinction entre les indépendants, les très petites entreprises (TPE) n’employant que très peu de personnes et adeptes du small is beautiful, et les entreprises recourant – directement ou indirectement – aux services d’un grand nombre de personnes (ouvriers, salariés, indépendants ou sous-traitants).

Pourquoi une entreprise est-elle condamnée à grandir ? En dehors des raisons de concurrence, d’économies d’échelle et d’innovation, il est un motif dont on ne parle jamais : il s’agit de l’évolution des besoins des personnes au cours de leur vie professionnelle. Une entreprise recrute un ingénieur et un technicien. Au fil de leur évolution personnelle, ils souhaiteront construire une famille, avoir des enfants, un logement, partir en vacances, payer les études de leurs enfants, etc. Ces besoins fondamentaux et légitimes nécessitent, dans nos sociétés, un accroissement des revenus. Si une société n’est pas capable d’offrir à ses collaborateurs une augmentation de leurs revenus, elle va les perdre. L’entreprise est donc condamnée à grandir afin de procurer à ses collaborateurs présents et à venir de quoi satisfaire leurs besoins. Même en imaginant un changement profond de mode de vie, le lecteur comprendra aisément que se nourrir seul nécessite moins de revenus qu’avec par exemple deux enfants.

Comment atteindre la taille critique ?

 Pour permettre aux entreprises d’atteindre la taille critique, plusieurs conditions doivent être réunies :

– Il faut mobiliser des moyens colossaux. Ces moyens existent tant dans le secteur privé que dans le secteur public. Dans ce dernier, ils dorment. Où ? Dans les Invests (SRIW, Sogepa, Sowalfin, etc.). De deux choses l’une. Soit il convient de les rendre aux Wallons soit il faut obliger ces institutions à vivre de leurs participations et non pas de leurs placements financiers et de trésorerie. Le dernier bilan consolidé de la SRIW fait état de 668.000.000 € de placements financiers et de trésorerie.

Vous avez bien lu : six cent soixante-huit millions d’euros. A 4 % d’intérêts, cela représente annuellement de l’ordre de 26.000.000 € soit ce qu’il faut pour couvrir les salaires et charges des collaborateurs de ces invests publics … que les participations progressent ou non !

– Il faut que le secteur privé crée une banque d’affaires en Wallonie.

– Les entreprises wallonnes sont confrontées à deux problèmes particuliers en termes d’entrepreneuriat : celui de la transmission (entrepreneurs âgés tentant de conserver leurs acquis et ne visant plus la croissance) et celui des jeunes entrepreneurs qui n’ont pas les moyens. Il faut des moyens massifs pour faire éclore des ‘champions’.

– Des mesures immédiates doivent être prises, mais elles doivent s’inscrire dans la perspective de l’essentiel, ce qui implique une vision.

– Il faut également arrêter les actions des fonds d’investissement publics et privés, qui, d’une part, prêtent plus souvent qu’ils n’investissent en capital (ce qui impose de rembourser avant d’avoir pu gagner de l’argent). Et qui, d’autre part, ferait cela afin de rencontrer la volonté de l’entrepreneur de conserver la majorité dans sa société. Mais de quelle majorité parle-t-on ? Il s’agit plus, pour l’entrepreneur, de conserver le contrôle de la capacité d’entreprendre que d’exercer un contrôle sur les bénéfices futurs.  La société anonyme (SA) n’est pas du tout adaptée à ce besoin entrepreneurial, surtout à une époque où celui qui a la majorité peut « virer les gens ». Il faut laisser à l’entrepreneur la capacité d’entreprendre, mais l’obliger à s’entourer. Une société en commandite par actions modernisée pourrait rencontrer cet objectif. La modernisation pourrait venir d’un conseil de surveillance obligatoire et composé, entre autres, de personnes possédant une expertise dans les domaines où l’entrepreneur affiche des faiblesses.

Relever les montants investis à des niveaux ambitieux. Prenons l’exemple d’une success story telle que l’entreprise Liégeoise EVS, leader mondial du ralenti en télévision. Cette entreprise a fait faillite deux fois avant d’atteindre réellement le marché des capitaux. Dans une société de services, en cas de faillite, les banquiers sont le plus souvent couverts par les bâtiments et les factures. Quant aux salariés, ils sont couverts par le fonds de fermeture des entreprises. Le plus souvent, c’est l’Etat qui reste sur le carreau avec des dettes sociales et fiscales, Pourquoi ne pas avoir aussi donné à EVS l’accès à des moyens publics très importants tout de suite dès lors qu’in fine c’est quand même la collectivité qui a financé cette aventure portée avec ténacité et courage par des entrepreneurs dignes de ce nom ?

Cela dit, pourquoi encourager encore les grandes entreprises puisqu’elles ne paient quasiment pas d’impôts et emploient de moins de moins de collaborateurs sur notre sol ?

Pourquoi les moins-values sur titres ne sont-elles pas déductibles ? Cette disposition fiscale constitue un véritable découragement à supporter les entreprises qui prennent des risques.

La taille critique n’est atteinte que lorsque l’entreprise a la capacité de commercialiser ses produits/services. Durant 30 ans, on a beaucoup mis l’accent sur la recherche fondamentale, l’innovation, mais pas suffisamment sur la commercialisation.  Ce qui manque aux entreprises, c’est de faire le tour du monde et de commercialiser leurs produits… et ceux d’autres

A titre d’exemple, il est consternant de se rendre compte que les activités de commerce soient exclues de quasi tous les dispositifs des lois d’expansions économiques ou assimilées.

L’exportation de soi et de la Région 

  Wallons dehors pour être mieux dedans.

Le marché wallon est trop petit. C’est une évidence.

– Il faut créer des maisons de commerce sur le modèle des shoshas japonaises. Pourquoi ? Il faut atteindre une taille très importante pour survivre dans un marché européen et mondial. Il faut aussi de la rapidité.

– La Wallonie devrait se fixer comme objectif de favoriser la création des réseaux commerciaux destinés à vendre les produits de ses entreprises (en misant sur les pôles de compétitivité, mais aussi sur les produits du terroir, le tourisme et, surtout, sur les filières liées au développement durable (8)) et ne financer que les projets qui ont le potentiel de devenir n°1 ou n° 2 mondial.

Mon expérience m’a rendu attentif au fait que le salut des entreprises, et en particulier celui des petites, passe par plusieurs étapes :

  • La vision,
  • La disponibilité de trésorerie (pour faire face aux inévitables mutations et crises à rencontrer),
  • Des ressources humaines adéquatement formées.
  • les produits innovants (besoins du marché non couverts…). Il n’a pas été dit que les entreprises doivent créer ces produits. Elles peuvent en faire le commerce. Les grands noms n’inventent pas tous leurs produits.
  • La mentalité de capitaine de commerce

Ne confondons plus le tempérament (commerçant) et la qualification (ingénieur).

Après 30 ans d’innovations technologiques, il est temps de miser sur les réseaux commerciaux. Ceux-ci ont un avantage inhérent certain : quand bien même la vente d’un produit ne serait pas couronnée de succès, le réseau continue à exister.

Les banquiers, en tant que gestionnaires des échanges dématérialisés, ne sont pas le sang de l’économie. Le sang de l’économie, ce sont les commerçants qui s’appuient sur les banquiers. Ceux-ci sont aussi des commerçants lorsqu’ils font office de relais entre les prêteurs et les emprunteurs. Leur véritable métier …

Afin d’atteindre la taille critique, arrêtons de nous faire racheter et achetons ailleurs.

La conquête – Pour quoi faire ?

– Les Wallons doivent-ils disposer des 6 milliards d’euros que leur octroient chaque année les Régions flamande et bruxelloise ? Ne peut-on pas réduire nos dépenses ? Ne pouvons-nous pas élaborer un autre modèle ? La Wallonie ne pourrait-elle pas créer une autre conception du monde occidental ? Vivre en autarcie (ne fût-ce que partielle) n’empêche pas l’éclosion des savoir-faire.

Une révolution copernicienne de chaque individu est nécessaire. Chacun doit reconsidérer sa situation personnelle : une personne de 50 ans dit ne plus pouvoir retrouver un travail. Pourquoi n’accepte-t-elle pas de revoir son niveau de vie, par exemple, dès lors que sa maison est payée et que ses enfants sont autonomes ?

– La Wallonie a besoin d’une refonte visible de l’enseignement pour nos enfants, citoyens de demain. Je veux des enfants éduqués, ce qui relève de la responsabilité des parents ou, à défaut, des substituts parentaux. Il n’entre pas dans les tâches des instituteurs d’apprendre à dire bonjour ou au revoir. C’est là un devoir des parents. Je veux des élèves instruits, ce qui relève de la responsabilité de l¹Etat. Apprendre à lire, à écrire et à compter. Apprendre à s¹interroger, à comprendre le monde qui nous entoure : ce sont les fondements de l¹égalité des chances et de l¹équité. Je veux des étudiants formés, ce qui relève de leur propre responsabilité. J’entends par là être capable à l¹âge adulte de se prendre en charge, ainsi que sa famille et ses proches(9). Je veux aussi que l’on investisse dans de nouvelles écoles (lieux où l’on sort de soi).

(1) Jacques Litwak, Entreprendre le développement durable, op. cit. pg 39 
(2) Jacques Litwak, Entreprendre le développement durable – Les 8 dimensions ou l’invitation au talent., Editions La Kallah, 2009 
(3) op cit Entreprendre le développement durable
(4) op cit Démocra tie ou démocrature, visite avec un citoyen, éditions la Kallah pages 68-76, 2004 
(5) Jacques Litwak, Entreprendre le développement durable– Les 8 dimensions ou l’invitation au talent, Editions La Kallah, 2009, pg 52
(6) Un entrepreneur étant défini comme celui qui se paie après les autres. Il est  à noter que l’administration fiscale contrôle déjà cet état pour la déductibilité des assurances « dirigeants d’entreprises ».
Ce qui dans les faits montre bien le distinguo entre entrepreneurs et dirigeants.
(7) A titre d’esemple, op. cit., Entreprendre le développement durable– Les 8 dimensions ou l’invitation au talent, Editions La Kallah, 2009, pp. 90-91
(8) Op. cit., Entreprendre le développement durable– Les 8 dimensions ou l’invitation au talent, Editions La Kallah, 2009, pp. 61-93
(9) Jacques Litwak, Olivier Borouchowitch, Le train fou de la dette publique, tout le monde descend, Editions La Kallah et Luc Pire, 2000, pg 66


»

A lire:

https://jacqueslitwak.lu/la-fierte-detre-wallon-1-i-1-le-passe-forge-le-present-et-le-present-prepare-lavenir-de-plan-en-plan/
https://jacqueslitwak.lu/la-fierte-detre-wallon-2-i-2-le-passe-forge-le-present-et-le-present-prepare-lavenir-pourquoi-le-plan-marshall-ne-peut-pas-apporter-une-veritable-reponse-au-mal-wallon/