Le train fou de la dette publique *

By | 12 septembre 2000

Imaginez un état dont la dette représente 110% de la richesse qu’il produit en l’espace d’un année. Soit plus de 10.000 milliards de francs. Son niveau d’endettement est si élevé qu’il n’est plus en mesure d’assurer ses missions premières : instruire des citoyens responsables, offrir à sa population une qualité de vie harmonieuse, pérenniser un enseignement et une formation professionelle qui préparent l’avenir des jeunes, déterminer un système fiscal et parafiscal acceptable, garantir une redistribution sociale juste et équitable,…
Cet état socialement, financièrement et économiquement strangulé existe, c’est l’état belge.

L’incidence de la dette sur la vie quotidienne est d’une telle ampleur qu’elle paralyse insidieusement le pays depuis 30 ans. L’incroyable occultation du débat politique autour des modalités de remboursement de cette dette surréaliste n’a donné lieu qu’à des arguments stériles et tournés vers le passé.
Pourtant, des solutions existent, Jacques Litwak et Olivier Boruchowitch les examinent avec sérieux et réalisme. Cet ouvrage défend le droit des citoyens à reprendre la maîtrise socioéconomique de leur propre destin. Les auteurs esquissent une batterie de solutions simples et concrètes afin que la génération future n’ait plus à pâtir du dilletantisme de ses ainés, qui ont vécu à crédit durant plus de 30 années. L’heure est venue pour la Belgique d’apurer ses dettes et de solder ses comptes. Avant qu’il ne soit trop tard.

* « Le train fou de la dette publique, tout le monde descend, avec Olivier BORUCHOVITCH » (Editions Luc Pire, Bruxelles, 2000).

Commander l’essai

One thought on “Le train fou de la dette publique *

  1. Pingback: « COVID-19 » : la librairie du quartier est morte – Jacques Litwak

Laisser un commentaire