Ce nom étonne, son timbre semble venu de l’Orient. Rien n’est plus juste. C’est une belle histoire.
La Kallah se cache au coeur d’un texte éternel : Le Cantique des Cantiques.
Cet ouvrage est une des rivières qui traversent La Kabbale.
Ecrite entre -800 et -600 ACN, cette oeuvre est un voyage aux confins de la tradition et de la pensée juive.
Au détour d’une page tournée lentement, vous rencontrerez La Kallah … la Promise. Cette Belle qui est « l’Epousée ». Bien avant l’anneau, elle vous est destinée, telle une évidence limpide, légère.
La promesse d’un lendemain éclairé …
La Kallah, c’est aussi un magnifique lieu de démocratie dans l’Histoire.
Imaginée par la diaspora juive babylonienne, La Kallah fût durant des siècles, une assemblée générale de débats et de décisions qui selon le Talmud babylonien, appelée et réunie deux fois l’an. Ses règles, ses intervenants, la structure de la parole y étaient codifiés et respectés.
Les Kallah furent une des ébauches de nos assemblées parlementaires.
Le Talmud babylonien, rédigé en araméen et en hébreu à partir du VIème siècle, fut imprimé en son intégralité en 1520 à Venise, une des portes européennes vers l’Orient.
Poésie et Démocratie s’unissent en La Kallah.
Tradition et Imagination.
Beauté et Méthode.
Utopie et Pragmatisme …
La Kallah est une réponse à l’indifférence.
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