Faire face à la crise climatique … sans omettre les autres crises (1)

By | 11 mai 2022

Rappel de la juxtaposition et l’entremêlement des crises:

  1. Les questions climatiques dont celles liées à l’énergie, à la surconsommation et aux réfugiés climatiques à venir, 
  2. Le surendettement d’un grand nombre d’états limitant voire annihilant une réelle capacité à « protéger » leurs populations à moyen et long terme (si tel est leur rôle) . Singulièrement, celui de la région wallonne (ma terre natale),
  3. L’inflation réelle (accrue de la part anticipative ou spéculative d’un certain nombre d’acteurs économiques) conjuguée en nos contrées à une croissance en berne. C’est ce que les économistes appellent la stagflation (une forme de crise qui transi !),
  4. Les guerres continuées dans l’histoire des êtres humains dont la dernière en Ukraine (à nos portes) engendrant d’importants mouvements de personnes réfugiées et des incertitudes majeures en termes économiques et financiers,
  5. La montée continue de l’Islam et des migrations provoquées voire programmées sur le long terme,
  6. Sans oublier les pandémies à venir après celle de la Covid-19 non encore totalement maîtrisée.

A cela s’ajoutent les volontés impériales (régionales ou non) de régimes politiques (dont celles de la Chine, de la Russie, de l’Iran et de la Turquie) et d’individus très fortunés le plus souvent actifs dans les mondes électroniques et numériques (dont Elon Musk et Mark Zuckerberg).

Au niveau climatique:

En terme physique et à notre échelle d’être humain (et même de l’espèce humaine), la planète va bien. Pensons-y.

Ce qui est en danger, c’est la survie de l’espèce humaine et depuis près de deux siècles de manière plus intensive de celles de beaucoup d’autres espèces (mammifères, aquatiques, végétales, ..).

Au niveau du dérèglement climatique, peu importe au fond qu’il soit le fruit des seules activités humaines ou pas. A notre échelle de vie (et de nos descendants), il est là. La fonte des glaces (voir celle de la mer de glace dans le mont blanc ou de celles des pôles Nord et Sud) ou encore le nombre et l’intensité des tempêtes (et inondations) ou les attaques à grandes échelles des arbres de nos contrées (la scolyte pour les épicéas, la chalarose pour les frênes, l’armylaire pour les hêtres) ou encore plus près de nous la culture de « champagne » de qualité en Belgique ne suffisent-ils pas à en attester?

Tentative d’approche globale pour agir:

  1. En terme de concept de base, abandonner le laisser-passer accordé imprudemment et souvent à l’aveugle (ou sous la pression de lobby) à savoir le principe du « pollueur-payeur ». Le remplacer par le principe du « pollueur-recycleur« . Le meilleur déchet reste celui que nous ne produisons pas en ce compris le CO2.
  2. Dans la foulée, la sobriété (dans l’utilisation de chaque type de ressources et de chaque ressource) et le retour à la simplicité raisonnée. Les outils connus depuis plusieurs siècles tels le vélo (sans électricité), le moulin à vent, le bateau à voile, etc sont à notre disposition.
  3. Le ralentissement de l’activité humaine: d’abord personne par personne. Ensuite, par le ralentissement des exigences des vies sociale et économique,
  4. En termes énergétiques, miser sur le soleil, l’hydraulique (mécanique) et les entrailles de la planète terre. En fait, rien qui affecte les milieux principalement aqueux ou aériens,
  5. La concentration accrue dans des villes renouvelées et aérées (notamment essentiellement piétonnes ou cyclabes en surface avec des métros souterrains et avec des trains interurbains),
  6. Conjointement au point 5, la (re)création de très grandes zones complètement sauvages c-à-d sans la présence des êtres humains: à commencer par une forêt primaire en Europe occidentale et la sauvegarde de celles qui subsistent ailleurs (en Indonésie, au Brésil, en RD Congo, en Russie, …)
  7. La dénatalité planétaire.
  8. Le respect de la terre, mère nourricière.

Il y a de quoi se bouger toutes et tous sur le temps court et sur le temps long.

En sus des conséquences – non totalement maîtrisables ni même appréhendables par toutes et tous – des crises listées ci-avant, nous devons construire et intégrer des réponses (nouvelles ou continuées) aux questions:

  1. de la propriété privée socle d’équilibres sociaux et surtout de l’accès à celle-ci,
  2. en terme international, de la propriété et donc du rôle des frontières quand elles sont sources de tueries,
  3. du type de gouvernance face à des problématiques à la fois locale et globale.
  4. des aspects émotionnels et caractériels des êtres humains dont la jalousie, l’avarice et le lucre.

A lire ultérieurement, des actions.